Enquête réalisée par KANTAR TNS auprès des salariés des grandes entreprises.

Une accélération de la sensibilisation aux dispositifs d’alerte, la Raison d’Etre majoritairement pensée en termes d’impact sur l’environnement.

Le Cercle d’Ethique des Affaires et Le Groupe La Poste ont dévoilé les résultats du 8e Baromètre Climat Ethique dans les grandes entreprises, réalisé par Kantar TNS, auprès de 1 000 salariés de grandes entreprises en France.

La loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique, dite « Sapin 2 », entrée en vigueur en juillet 2017, a pour objectif de porter la législation française aux standards européens et internationaux en matière de lutte contre la corruption.

Deux ans après son premier Baromètre Climat Ethique, le Cercle d’Ethique des Affaires, avec le soutien du Groupe La Poste, a souhaité faire le point sur les grandes questions qui touchent l’éthique et la déontologie dans les grandes entreprises :

• Les salariés des grandes entreprises ont-ils connaissance des actions menées par leur entreprise dans le domaine de l’éthique et de la déontologie ?

• Quelle est la perception des collaborateurs quant à l’importance de la présence d’un déontologue au sein de leur entreprise ?
• La notoriété du dispositif d’alerte s’améliore-t-elle ? Les salariés se déclarent-il prêts à lancer une alerte si besoin ?
• Les salariés ont-ils confiance en la capacité de leur entreprise à régler les dysfonctionnements relatifs à l’éthique et la déontologie ?

• Dans un contexte d’actualité portant sur « la Raison d’Etre » -Loi Pacte et sensibilité accrue de la responsabilité des entreprises-, les salariés ont été interrogés sur l’importance qu’ils accordent à la définition de la « raison d’être » pour la stratégie de leur entreprise

  • Un ressenti fort de l’évolution positive des comportements éthiques ;
  • Des comportements éthiques des entreprises pour…améliorer l’image et renforcer la confiance, avec comme préoccupation majeure, la mise en conformité avec la loi, à travers la lutte contre la fraude et la corruption ;
  • L’accélération de la sensibilisation et de la formation des salariés ;
  • En corollaire, des salariés qui se sentent toujours plus concernés par les actions menées par leur entreprise en matière d’éthique, de déontologie : + 7 points depuis 2016 ;
  • La notoriété de l’existence des dispositifs d’alerte est en forte hausse. Toutefois, des progrès demeurent attendus en ce qui concerne l’efficacité des dispositifs d’alerte et la protection des lanceurs d’alerte.
  • L’évolution positive des comportements éthiques continue à être soulignée par les salariés, avec une belle intensité cette année : 77% d’entre eux le signalent, dont 13% la trouvant très positive (9% en 2018, 7% en 2017, 5% en 2016).
  • Avec un travail de sensibilisation qui a porté ses fruits :
    • Les managers agissent de manière plus éthique (20% déclarent que leur supérieur hiérarchique agit tout à fait de façon éthique, déontologique + 8 pts depuis 2017) ;
    • Ils participent à la sensibilisation des salariés sur le sujet : 61% des salariés ont été sensibilisés à l’éthique ou la déontologie au cours des 12 derniers mois dont 17% lors d’une réunion d’équipe, 8% avec leur manager et 31% dans le cadre d’une formation ;
    • Des efforts qui portent leurs fruits sur le dispositif d’alerte : 61% des salariés (+9 pts / 2018) savent qu’il existe un dispositif d’alerte dont 41% savent où trouver l’information en cas de besoin.
  • Malgré tout, l’information en matière d’éthique et de déontologie doit encore s’améliorer…
    • Si une majorité toujours plus large des salariés, depuis 2016, se sent concernée par les actions menées par leur entreprise (80% +7 pts / 2016), avec plus des trois quarts des salariés qui affirment être en capacité à suivre les règles en matière d’éthique dans leur quotidien…Ce sont toujours seulement 3 salariés sur cinq sont au courant des actions menées par l’entreprise et la notoriété de la présence d’un déontologue dans l’entreprise reste limitée (à 55% même si elle a progressé de 11 pts depuis 2016).
  • …pour limiter encore plus les sources d’inquiétude qui demeurent sur les dispositifs d’alerte
    • Les salariés continuent de penser largement que leur entreprise est en capacité de gérer les dysfonctionnements éthiques (77%). Mais comme en 2018, seuls 2/3 des salariés jugent le dispositif d’alerte efficace et toujours autant que l’an dernier pensent que les lanceurs d’alertes prennent des risques pour leur carrière (78% dont 29% de tout à fait).
    • Toutefois, les salariés se déclarent toujours aussi engagés à lancer une alerte : 84% seraient prêts à le faire.

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